13/07/2016

Les légendes d’Alysia : Le Roi Blanc

Alysia est remplis de secret, d'histoire et de légendes. Aujourd'hui, je vous raconte celle du premier roi de Jaguarys.

Ho bonjour petit je ne t’avais pas vue Hé ne pleure pas, je ne vais pas te manger. Les poils ? Ah c’est juste que je suis né comme ça, dis tu veux que je te raconte une histoire en attendant ta famille ? Oui ne t’inquiète pas elle se finit bien alors commençons.

Il y a plusieurs siècles les Jaguarian êtres mi hommes mi bêtes considérés comme des monstres et chassés par tous les peuples d’Alysia se sont exilés dans les montagnes de Lovinah pour fuir les hommes mais rapidement ils commencèrent à mourir, le manque de nourriture et de toits où se réfugier les mena au bord de l’extinction. Un jour un autre Jaguarian seul apparut. Personne ne savait d’où il venait, mais il était doté d’un pouvoir immense, de la nourriture apparaissait quand il le souhaitait, il créait des abris fait de bois et de pierre en quelques secondes et la couleur de son pelage étais blanc comme la neige. Sa force physique lui permettait de les protéger des bêtes sauvages, son charisme faisait de lui un chef respecté de tous et sa magie lui permettait de soigner les blessés. Il guida son peuple à travers les montagnes jusqu’au jour où ils firent la rencontre du dieu Misery. Le Jaguarian blanc se mit alors à genoux et lui dit : « oh dieu de la miséricorde je te le demande à genoux donne à mon peuple un refuge où ils pourront enfin vivre en paix sans craindre la violence des hommes ». Le dieu lui répondit alors : « Jaguarian ton cœur est pur et tu ne souhaites que la paix pour ton peuple mais que me donneras-tu en échange ? » « Je te donnerais tout, ma vie, mon âme, mon corps, mon histoire et mon existence mais je t’en supplie protège les miens » Le dieu impressionné par le courage du Jaguarian lui offrit alors la Corne de Sygma une relique capable de réaliser n’importe quel vœu mais un seul. Pour la première fois depuis des mois les Jaguarian pouvaient enfin se reposer mais le blanc avait une autre idée en tête. Pendant un mois, nuit et jour, il utilisa sa force et sa magie sans repos afin de créer une cité où les siens pourraient vivre en paix. Quand la cité fut terminée, il la nomma Jaguarys et fit le vœu qu’elle soit protégée. La Corne de Sygma lui obéit et créa un bouclier que ni les éléments ni les humains ne pouvaient traverser sans autorisation. Ce même jour il fut couronné Roi. Quelques années plus tard, il se maria et eut un fils et pendant tout son règne il chérissait son peuple et la paix régnait. Ce fut l’ère la plus paisible pour les Jaguarian et le temps passa. Bien que le roi ne vieillissait pas physiquement, on pouvait voir quelques changements : son sourire autrefois énergétique et joyeux perdait de son éclat et semblait plus triste. Son dos se courbait et il passait la plupart de son temps à dormir et passait moins de temps avec sa famille et le peuple. Puis vient le jour où sa femme mourut. Le lendemain il convoqua son fils et lui dit alors : « Mon fils j’ai régné pendant tant d’années. Chaque jour fut un véritable bonheur et te voir toi et notre peuple grandir une fierté, mais le titre de roi je ne peux plus le porter et un fardeau bien plus lourd pèse sur mes épaules. Tout comme ta mère et tant d’autres il est temps pour moi de quitté Jaguarys. » Père et fils s’embrassèrent longuement et pleurèrent, quand la nouvelle parvin au peuple tous se ressemblèrent pour voir leur sauveur et premier dirigeant partir. De l’autre côté de la barrière une tempête grondait et c’est avec confiance que le Roi blanc quitta son foyer pour disparaître dans la neige depuis ce jour, les Jaguarian racontent son histoire et il est dit que si l’un d’entre eux se perd durant une tempête un Jaguarian blanc les ramèneraient chez eux. C’est une belle histoire n’est-ce pas. Comment ça elle est triste ? Le Roi a sauvé tout son peuple et a vécu une belle vie non ? Ah, je crois que ta famille t’appelle. Je devrais partir sinon je vais leur faire peur. Comment je m’appelle ? Je me nomme Shironeko. Comment ça c’est un nom bizarre tu trouves que Danaël c’est mieux ! Bon il faut que je parte je dois rentrer chez moi. Peut-être que quand tu seras grand tu deviendras un héro dont je raconterai l’histoire.


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