12/08/2016

Le conteur d’Alysia ch 6 : Les Drago-Nès

Rafika aidée de Lassa part à la recherche de son passé.

Cela faisait seulement quelques heures que j’avais reçu ma liberté et la première fois depuis que j’avais perdu les souvenirs de mon passé que je me rendais à l’extérieur des quartiers pour monsclaves. Je m’attendais à ce que les gens aient peur et fuis en me voyant mais ils ne semblaient pas gênés par mon apparence. Le seul détail qui m’énervais est que parfois les garde demandaient où était mon maître et l’homme en noir se proposait, je ne savais toujours pas qui il était ou pourquoi il m’avait aidé mais je compte bien lui tirer les vers du nez très rapidement.
Excepté ce détails cette journée fut la meilleure que j’ai passé en 5 ans : Je n’ai pas eu besoin de tuer un nouvel adversaire, les gens ne me regardaient pas en tant que monstre ou bête sauvage, j’ai fait les boutiques comme une jeune adolescente normale (mon “protecteur” à financer tous mes achats ) et le plus important de tous j’étais libre !
Quand la nuit commença à tomber nous nous rendîmes à une auberge à l’entrée de la ville, elle n’était pas très grandes mais ça me suffisait. La salle principale possédait une dizaine de petites tables rondes dont une était occupée par deux homme encapuchonnés, sur la droite un escalier menait à l’étage avec les chambres et en face un bar où reposait des dizaines d’alcools différents. L’homme en noir demanda deux chambres où je pus poser mes achats de la journée :une veste rouge à capuche ,une petite dague ( pour me défendre sans utiliser mes griffes) ,des bottes noir, un collier en forme de lézard ( le vendeur m’a dit qu’il me ressemblait ,il a failli perdre ses doigts) deux pantalons et un haut (qui me changerons de la mini-jupe et de la très légère “protection” que m’avais fourni Selphis pour combattre dans l’arène) et enfin un nouveaux stylo pour écrire dans mon journal.
Nous somme redescendue et l’homme en noir commanda deux steak de Girawas avant qu’on s’assoit à une table près du bar. À ma grande surprise il retira sa capuche, il avait des cheveux blancs très courts presque rasés et ses yeux étaient totalement rouge sans pupille ni iris. Il avait aussi une cicatrice qui partait de son front et descendait jusqu’en bat de sa joue droite en passait sur son œil . Je remarquai aussi que sa main gauche avait des doigts plus petits que la droite et qu’ils semblaient grandir à vue d’œil (surement mon imagination).

-J’imagine que tu as des tas de question à me poser. commença-t-il.
Des tas ?! Des milliers oui ! Mais je posai la plus basique.
-Qui êtes-vous ?
-Lassa conteur et aventurier à mi-temps.
-Pourquoi m’avez-vous aidez ?
-Je suis à la recherche de ma famille depuis des siècles et une amie à moi avais réussie à trouver une présence ressemblant grandement à l’un d’entre eux. Je t’ai trouvé et je t’ai aidé malgré le fait que tu ne sois qu’une très lointaine descendante.
-Une lointaine descente ? Z’avez quel âge ?
Pendant quelques secondes il semblait compter sur ses doigts avant de me répondre :
-Je dois avoir dans les 8000 et des poussières.
-8000 ans mais personnes ne peut vivre aussi vieux !
-Les dragon peuvent vivre éternellement si ils le veulent. me répond-t-il en faisant la mous
-Attendez deux minutes vous êtes un dragon ! Les être les plus puissant créé par les dieux ? Ils sont censés avoir disparus il y a des siècles ! Et en plus si je suis votre descendante ça veut dire que j’en suis un aussi ?!
-Non pas exactement. Il y a des millénaires un des miens est tombé amoureux d’une humaine ils vécurent de longues années ensemble et quand leur enfant vit le jour. Il était un mélange d’humain et de dragon et le premier membre d’une nouvelle race les Drago-Nès. Je suis le père du dragon qui est tombé amoureux d’une humaine donc je suis ton arrière-arrière-arrière-arrière, ect grand-père.
-Attendez deux minutes. Pour résumer vous êtes mon ancêtre, un dragon, et je fais partie de cette race de Drago-Nès qui ne sont présent dans aucun livre d’histoire. ET en plus vous avez dit avant-hier que j’étais un être spécial parmi eux ?
-Oui, ils possèdent normalement une queue et des ailes mais toi tu n’as ni l’un ni l’autre, à la place tu as des oreilles pointues comme les elfes. Ce qui veut dire qu’un de tes parents était un Drago-Nès et l’autre un elfe. Ce qui est du jamais vue.
Au moment où il finissait sa phrase deux assiettes furent posées devant nous sur lesquelles reposait un morceau de viande qui semblait vraiment plaire à mon estomac qui gargouilla si fort qu’on l’entendit dans toutes la pièce. Lassa retenu un sourire tandis que le barman éclata de rire:
-On fait les meilleurs steaks de Girawas de la ville je suis sûr que ça calmera le monstre à l’intérieur de ton ventre !

Je rougis avant de commencer à manger ce steak qui était surement la meilleure nourriture que j’avais dégustée en 5 ans . Mais pendant mon dîner bien mériter je ne pouvais arrêter de penser à ce que Lassa venait de me dire. J’étais une descendante des légendaires dragons en plus d’être la première hybride Elfe/Drago-nès, une meurtrière en puissance et la plus grande monsclave de tous les temps. Et Selphis qui disait que je n’avais rien de spécial !
J’avais presque finie mon repas quand j’entendis un claquement derrière moi, une douzaine d’hommes venaient d’entrer dans l’auberge. Ils était tous couvert d’une cape bleu à capuche qui cachaient leurs visages avec des épaulières en cuir, on pouvait aussi apercevoir des reflets métalliques sous leur capes (probablement des armures intégrales). Je su tout de suite qui ils étaient, Des chasseur de Nuit. Mon corps trembla j’avais entendus parlée d’eux ils poursuivaient les monsclaves qui tentaient de s’enfuirent de l’arène et les tuaient sans pitié. Et malheureusement pour moi je faisais partie de cette catégorie.
Chacun possédait une arme dont :6 armés d’épées, deux de fusils, deux de filets et deux qui ne semblait rien portée sur eux. Le plus grands inspecta la salle jusqu’à nous voir et esquissât un sourire mauvais avant de marcher à notre rencontre. Quand il arriva à notre hauteur Lassa (qui venait seulement de lever les yeux de son assiette) ne semblait pas surpris et demanda :

-Comment puis-je vous aider ?
-Voyez-vous Selphis, le plus grands entraîneurs de monsclave, a été assassiné ce matin et les coupables seraient une fille-lézard au cheveux rouge et un homme habillé tout en noir avec un énorme épée dans le dos. Et un bon tas de pognon attend ceux qui vous mettront la main dessus. Donc soit vous nous suivez gentiment sois on vous fait perdre quelques membres et on vous emmène. finissa-y-il en reversant la table d’un coup de pied.
-Désoler mon cher mais je prendrai la troisième option. 

Il lança sa fourchette dans l’œil gauche de l’homme qui hurla avant de se prendre un coup de pied dans le thorax qui l’envoya à l’autre bout de l’auberge. Le reste de la bande préparèrent leurs armes et les deux qui n’en possédait pas levèrent leurs mains avant de commencer à dire des paroles bizarre. D’un regard je su ce que je devais faire. Je fonça vers ce que je devinais les magiciens, j’assomma le premier avec une chaise et balança l’autre à travers la fenêtre. Ça n’avait duré que 5 seconde mais Lassa avait été beaucoup plus rapide que moi. Parmi les 9 qui l’attaquaient déjà 6 était à terre : Les deux au filets (qui étaient déchirés), un au fusil et trois avec des épées. L’un des attaquant restant chargea, manqua sa cible et reçu un coup dans le ventre avant de se plier en deux et tomber au sol évanoui. Le suivant eu plus de chance et réussi à toucher Lassa au bras droit mais son épée rebondit sur ses écailles avant de recevoir un coup en plein dans le nez. Le dernier semblait effrayé mais tira en plein dans la tête de Lassa qui partis en arrière… Avant de revenir à la normale un balle blanche entre les dents. Je m’occupe de lui tandis que ses deux camarades se firent maîtrisés par les deux silhouettes encapuchonnées que j’avais vue en entrant. Je m’approche alors du membre de la bande le plus proche et l’attrapa par le col avant de sortir la dague de ma poche en visant sa gorge et frappa.
Au moment où la lame était censée le tuer mon bras fut stoppé net par la main de Lassa et il me donna une gifle qui me fit tourner sur moi-même. J’allais lui demander ce qu’il lui avait pris de me frapper mais je vis son regard .Ses grands yeux rouges me fixaient et je pouvais clairement voir la colère qui s’en dégageaient.

-Tu n’est plus une monsclave, tu ne vis plus dans l’arène, ce qui veut dire que tu n’as pas à achever tes adversaire en particulier quand ils sont plus faible que toi et pas en états de combattre, clair !

J’acquiesça rapidement, c’était des mots simples mais qui me frappèrent comme un mur de béton. J’avais déjà tuée un millier de personne dont mon meilleur ami, j’étais la mieux placée pour savoir que la mort était une chose horrible. Je me relevai lentement juste avant que j’entende quelqu’un hurler à l’autre bout de la salle.

-Ce n’est pas fini !

Le boss de la bande s’était relevé et se dirigeait vers nous avec une énorme épée dans chaque main avant qu’un énorme BANG ne résonne dans la salle et qu’une ligne rouge se dessine sur sa joue. Je tournai la tête pour voir le barman avec un énorme fusil dans les mains dont le canon fumait encore.

-Je te conseille grandement de prendre tes amis et de déguerpir de mon auberge sinon tu vas vite te retrouver avec un deuxième trou pile entre les deux yeux. L’homme tenta de faire un nouveau pas dans notre direction mais il y eu un deuxième coup de feu avant que son épée gauche ne vole en éclats.
-Dernier avertissement. finissait-il en rechargeant son arme.
Aussitôt dit aussitôt fait. En moins de 2 minutes ils avaient déguerpit mais toute la salle à manger était en miettes, nous remerciâmes les encapuchonnés de leurs aides et payâmes le propriétaire en s’excusant.
-Ce n’est pas grave j’ai connue pire. Et vue ce que vous venez de me payer je pourrais ouvrier une seconde auberge donc vous êtes pardonnés !
Après un deuxième repas (que l’on a pu terminer sans problème) je me dirigea vers ma chambre, m’écrasa sur le lit et m’endormie en quelque secondes.

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Cela faisait seulement 48h que je connaissais cette gamine et elle continue de m’étonner. C’est une combattante hors-pair, une tueuse qui a déjà fait des centaines de victimes et malgré avoir vécu dans la mort et le sang elle m’a prouvé qu’elle pouvait vivre comme n’importe quelle fille de son âge. Elle a fait les boutiques toute la journée et souriait en permanence alors qu’elle venait de tuer son meilleur ami la veille ce qui prouve sa force morale (ou sa folie).
Niveau caractère elle est curieuse, insouciante et très sérieuse quand elle veut mais la bête assoiffée de sang est encore là, je l’ai vue dans ses yeux quand elle a failli tuer un des hommes qui nous avaient attaqués.
Malgré tout je m’attache rapidement à elle peut-être parce qu’elle aussi vit avec un monstre enfermée au fond de son cœur comme moi et même si je n’ai pas trouvé un de mes frères ou sœurs je suis tout de même heureux de l’avoir trouvé elle ,elle…
Elle me rappelle Sarah…

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Cette nuit je fis un rêve étrange, je volais très haut dans le ciel j’avais l’impression de pouvoir toucher les étoiles, le vent soufflait dans mes cheveux et je riais. Puis je i au-dessus de moi, des bras me tenaient par la taille et une femme me souriait puis je tombai.
Je me réveillai dans ma chambre sur le sol les pieds en l’air appuyée sur le lit. Je m’habillai avec mes nouveaux habits mis mon manteau rouge (comme mes cheveux), attacha ma dague à ma anche et mis mon journal et le stylo dans une des poches intérieur de ma veste et descendit. 
Le barman était au même endroit que hier soir, il me salua avec un grand sourire avant de me faire un signe de tête vers la droite où Lassa appréciait son petit-déjeuner. J’ai du mal à croire que le combattant surpuissant que j’avais vue en action hier soir et la personne qui mangeait ses crêpes avec une grosse ligne de confiture sur la joue était la même personne. Je m’asseyais en face de lui quand une assiette de crêpes en tous points semblables à la sienne se posa devant moi avant que le barman retourne nettoyer ses verres. Je vis que les deux mains de Lassa faisaient à présent la même taille j’étais pourtant persuadée qu’hier la droite était plus petite que la gauche.

-J’imagine que tu as encore des questions auxquelles nous n’avons pas eu le temps de répondre hier. dit-il en nettoyant la trace de confiture sur sa joue.
-Votre main hier encore elle était déformée et maintenant elle est totalement normale, comment c’est possible.
-En fait mon bras a été arraché il y a quelques semaines et il finissait juste de repousser.
-Les bras ne repousse pas !
Je me rapellai qu’il était un dragon qui vivait depuis plusieurs millénaires faire repousser un bras devait être chose facile pour lui .

-Est-ce que moi aussi je pourrais le faire ?
-Les dragons possèdent des pouvoirs régénérant bien supérieur à n’importe quel être vivant ,les Drago-Nès aussi mais à cause de ton sang métisse pour toi repousser un bras pourrait prendre des mois voire des années.
-Durant mon combat contre Chiron (le simple fait de prononcer son nom me serrais la gorge) une sorte de lumière verte ma sauvée, c’était quoi ?
-Comme tu le sais dans notre monde il existe ce que l’ont appelle la magie il y en a 4 types :
La magie chantée, la plus répondus, comme les membres du gang que tu as démontés hier soir, on prononce des mots qui permettent de créer une action comme faire voler des objets ou ouvrir une porte verrouillée.
Les artefacts, la seconde plus répandus, qui sont des objets remplis de magie qui agissent à notre place . Le plus connue est le bâton Aigle que possèdent les reines d’Orchidia.
La magie élémentaire, rare mais qu’il ne faut pas sous-estimé, que seul quelques elfes possèdent et comme son nom l’indique permet de contrôler les éléments.
Et enfin les magies innées, qui ont des possibilités infinies, ce sont des magies qui sont unique et seulement métrisables par la personne qui est né avec ou avec de longues années de pratique et d’entrainement.
-Et je fais partie de quelle catégorie ?
-Je dirais la 4 car durant ton combat tu n’as rien dis, tu ne portais pas d’objet magique et malgré la fait que tu possèdes du sang d’elfe tu n’as utilisée aucun des éléments pour arrêter la lance. Tu devras donc apprendre à la maîtrisé seule mais je ferais de mon mieux pour t’aider.
-Ma dernière question est … Qu’est-ce que vous allez faire de moi maintenant, vous m’avez libéré mais je ne suis pas celle que vous cherchez donc vous n’avez aucune raison de m’aidez. Je me trompe ?
Pour dire la vérité j’avais peur de sa réponse. Certes il m’avait sauvé mais je ne lui ai attirée que des problèmes et il n’a aucune obligation envers moi. La mauvaise nouvelle c’est qu’il est surement le seul à pouvoir m’aider à retrouver ma famille. Il prit une bonne minute pour réfléchir (et finir sa dernière crêpe) avant de me répondre avec un immense sourire.
-Je n’ai rien à faire en ce moment et ce serait vraiment horrible de ma part de laisser une jeune fille comme toi se débrouiller toute seul.
Je poussai un cri de joie avant de mettre ma main devant ma bouche rouge comme une tomate. Lassa lui était mort de rire et tapait sa main sur la table les larmes aux yeux. J’avais vraiment fait un cri si bizarre ? Quand sa crise eu fini il me regarda dans les yeux et me dit :
-Fini tes crêpe et prépare tes affaires on part dans une demi-heure.
-Où on va ? lui demandais-je curieuse
-Nagord le pays des Drago-Nès.

Après avoir rapidement rangée mes affaires et dévorée mes crêpes je me rendit à l’entrée de la ville ou Lassa m’attendait, il avait remis sa capuche mais ses yeux rouges étaient toujours visibles ce qui effrayait quelques passants. Une fois à côté de lui il mis une main sur mon épaule et fit une sorte de cercle avec la deuxième. Un portail blanc apparue devant nous, on aurait dit qu’une énorme tempête de neige était enfermée dans un cercle de 1,60m de haut. Lassa avança à l’intérieur en me tenant près de lui, la seule chose sur laquelle je pouvais me concentrer était le froid et le blanc qui m’entourais. J’ignore le combien de temps dura le voyage 1 seconde, une heure, une décennie ? Je vis finalement une lumière blanche et chaude juste avant d’être expulsée à l’extérieur du portail. Nous nous trouvions dans une immense plaine entourée de montagnes et des champs qui s’étendaient à perte de vue, en bas de la petite colline. D’où nous nous trouvions je pouvais voir une petite centaine de maisons en bois avec un toit de paille identique entourant une grande tour. Les habitant nous pointaient du doigt mais ils semblaient plus heureux qu’effrayés (qui serais effrayée d’une petite fille allongée par terre les fesses en l’air ?). Lassa m’aida à me remettre debout avant de marcher d’un pas décider vers le village. Durant notre petite marche je me rendais compte que les habitants n’étaient pas humainS, ils étaient comme moi ! Je voyais des écailles de toutes les couleurs verte, rouge, bleu, rose et certain d’entre eux volaient au-dessus de nous. Leurs ailes faisaient facilement deux fois leurs tailles et ressemblaient à du cuir, je pouvais aussi apercevoir derrière eux une petite queue d’une vingtaine de centimètres. À l’entrée du village je remarqua une personne qui faisait une tête de plus que les villageois. Il était habillé seulement d’une énorme robe blanche sans motifs serrée à l’aide d’une corde d’or identique à celle qu’il portait autour du front. Mais ce qui me choqua le plus était sa ressemblance avec Lassa: Même forme de visage, même taille, même posture. Les seuls choses qui les différenciaient était la cicatrice de Lassa, la couleur de leur yeux (rouge pour Lassa et bleu pour l’autre) et leur cheveux, l’inconnu avait une longue tresse bleue qui descendait jusqu’aux bas du dos. Ils s’embrassèrent avant que Lassa lui dise :
-Heureux de te revoir Ignir
-Le sentiment est partagé Lassa, dit-il avant de me regarder avec un sourit au coin des lèvres. Tu t’es trouvé une nouvelle copine ?
Je dus me faire violence pour ne pas lui sauter dessus mais je rougis à la remarque.
-Non, c’est une jeune fille que j’ai trouvée et je compte l’aider à retrouver sa famille. Tu peux lui montrer la photo s’il te plait.
Je sorti mon journal de ma poche et l’ouvrit à la page de la photo de mes parents, ma mère était habillée avec une robe verte légère de la même couleur que ses yeux, ses cheveux eux étaient rose et malgré le fait qu’elle soit une adulte elle faisait la taille de Lassa (ce qui est très petit) et son ventre était gonflé comme un ballon. Mon père lui était plus grand d’une bonne tête avec de long cheveux orange et ses yeux étaient bleus comme les miens il était torse nu et très bronzé.
Ignir inspecta la photo de longues secondes avant de me dire.
-Je les reconnais Maya et son mari elfe Sage. Malheureusement ils sont partis vivre à Larbos il y a une vingtaine d’années.
-Ils ne vous ont pas donnés d’information plus précise sur où ils comptaient vivrent ? demandais-je avec espoir
-Je suis désolé mais c’est tout ce que je sais.
J’étais un peu déçu de ne pas avoir d’endroit précis mais j’avais une piste, le royaume de Larbos le plus grand et puissant de tous. Ça prendra du temps mais je trouverais ma famille ! Après m’être motivée j’entendis des cris de joie derrière moi, je pouvais voir un raz-de-marée de Drago-Nès qui nous fonçait dessus.
-Nous somme de nature très curieuse donc préparé toi. me chuchota Ignir. Bon petite je vais discuter avec Lassa tu as quartier libre jusqu’à ce soir.
Il pris Lassa par les épaules et je fus instantanément assailli de question de tous les coté : Quel âge as-tu ? Comment tu t’appelle ? quel type d’homme j’aimais ? ect. Je regarda Lassa en le suppliant de m’aider mais il me rendit un regard qui disais “Bonne chance ! Je ne peut rien faire” juste avant de disparaître . Je vous jure que quand je le reverrai il va payer.

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Nous marchâmes vers l’arrière du village, je savais où nous nous dirigions : Le cimetière. Il ne possédait qu’une dizaine de tombes les Drago-Nès ayants hérités de l’immortalité des dragons les morts étaient rares. Le cimetière était à la place remplis des rares elfes et humains qui s’étaient mariés à un des miens à travers les siècles, au milieu se trouvait une croix en pierre toute simple avec un nom inscrit dessus Sarah.
Je m’asseyais devant et dit à Ignir:
-Merci pour lui avoir donner une tombe.
-C’est normal elle nous a tellement offert lui faire une sépulture descente était le minimum. Je vais te laisser seul si tu me cherche je serais chez moi.
Il quitta le cimetière sans un bruit tandis que je fixais la tombe sans rien dire. Je resta comme ça une bonne heure avant de finalement commencer à parler.
-J’ai rencontré une jeune fille. Elle s’appelle Rafika, a exactement le même caractère que toi et le même sourire aussi. Je l’aide à trouver ses parents mais je ne sais pas ce que je vais faire une fois que ce sera fait, peut-être que je devrais fonder une famille. Comme ce qu’on avait prévue.
La tombe ne me répondit pas (évidemment pourquoi une tomba parlerais) je sentis les larmes coulées sur mes joues, ces larmes que j’ai retenues pendant 10 ans.
-Chaque nuit je rêve de cette journée maudite, de toi …et ta mort. Tout le monde dit que ce n’est pas ma faute, que c’est l’Autre mais malgré tout je…je…
Je n’arrivais plus à parler ma gorge était trop serrée et les larmes n’arrêtaient de couler, durant la journée entière je ne fis que pleurer sans rien dire avant de finalement me lever et quitter le cimetière emmenant avec moi ces mots que je n’ai jamais réussi à lui dire.

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Je passai une bonne partie de la journée à répondre aux milliers de question de tous les Drago-Nès, ils m’emmenèrent ensuite avec eux jouer à de nombreux jeux différents. Malgré le fait que certains d’entre eux aient plus de 300 ans ils étaient de vrais gamins. Ils jouaient dans la boue, faisaient du 1 2 3 soleil, ect. Bien que je résistais au début je finis par jouer le jeu (ou les jeux comme vous voulez). Ce qui me semblais quelques heures était en réalité une journée complète, je le sus quand une cloche résonna et je vis que le soleil était presque couché.
Tout le monde courra vers l’énorme tour au centre du village, je les suivais sans vraiment savoir à quoi m’attendre. Elle était bien plus grand a l’intérieur qu’à l’extérieur c’était une structure ronde composée de dizaines d’étages reliés par des escaliers en colimaçon. Chaque étage possédaient plusieurs tables et chaises mais aucune ne possédaient de barrière (donc tu marches trop près du bord, tu tombes) et au milieu de la salle se trouvait une énorme grille en dessous duquel on pouvait voir un feu brûler, sur cette dernière se trouvait de nombreux animaux de toutes les tailles et forme que les Drago-Nès attrapaient avant de voler vers une des terrasses et les manger. Bien que la salle soit en elle-même hors du commun ce qui m’étonnais le plus était le nombre d’Humains et Elfes présents. Des hommes et des femmes étaient visible un peu partout et et mangeaient avec les Drago-Nès sans aucunes peur.
-Tu semble troubler jeune fille. dit une voix derrière moi.
Je me retourna pour me retrouver face à face avec Ignir.
-Je pensais que les vous viviez cacher du monde.
-C’est vrai mais pour survivre nous faisons tout de même du commerce avec les villages derrière les montagnes et en échange ils gardent notre existence secrète. Mais ces dernières décennies de nombreuses personnes sont tombées amoureuse et ont ramenés leur moitié vivre avec eux ici. Mais assez de blabla il est l’heure de manger.
Des ailes bleus sortir de son dos, il m’attrapa par les épaules et me déposa sur la plus haute terrasse avant de descendre chercher un Girawa complet ! Il le trancha en plusieurs morceaux et m’offrir un steak de la taille de mon avant-bras. Il était bon mais ne valait pas celui que j’avais déguster hier soir à l’auberge.Lassa lui arriva une bonne heure plus tard, il me semblait plus sombre que d’habitude mais cela ne l’empêcha pas d’attraper le dernier Girawa sur le grill et le dévora en moins de 5 minute, avant que tous les Drago-Nès de la salle commencent à l’appeler. Il sauta de la terrasse et durant la chute son corps grandit de plusieurs mètres. Ses mains et ses pieds s’allongèrent et perdirent un doigt, une longue queue noir poussa derrière lui. Son manteau se transforma en des centaines d’écailles noir qui recouvrirent tout son corps, ses cheveux se transformèrent en crinière qui descendaient le long de sa colonne vertébrale jusqu’au bout de sa queue. Quant à son visage son nez s’était agrandis pour rejoindre le bout de sa bouche (dans laquelle se trouvait des centaines de dents pointues) et former un museau. La seul chose qui n’avait pas changé durant sa transformation c’était ses grands yeux rouges. 
La grille fit un couinement plaintif sous les 10 tonnes de muscles qui atterrissaient sur elle et Lassa se mis à plat ventre cou relevé.
-Il ne vas pas brûler s’il reste sur la grille ? demandais-je innocemment
-A l’origine c’était un siège de conseil où moi et Lassa nous tenions pour régler les problèmes mais cela fait littéralement des siècles que l’on n’a pas utilisé cet endroit comme conseil alors on la réaménagé en salle à manger.
Lassa commença à parler. Sa voix était bien plus grave qu’en forme humaine et commença à raconter la création de l’univers. Ça fourmillait tellement de détail qu’on aurait dit qu’il avait vécu chacun des événements (il était si vieux que ça ne m’étonnerait pas). L’histoire était intéressante mais une journée de jeux en plein air et un bon repas m’avais fatiguée et je m’endormis sans écouter la fin de l’histoire.

Je me réveillai le lendemain dans un énorme lit avec des couettes en laine, je pouvais voir le soleil à travers mes volets à moitié ouvert et Lassa se tenais à côté de moi assis contre le mur en bois.
-Bien dormir ? commença-t-il
-Comme un bébé et toi ?
-Pas beaucoup. Je réfléchissais à comment trouver tes parent, Larbos est le plus grands pays humain et trouver deux personnes à l’intérieur va être long et ardue.
-Mais ce n’est pas impossible ! On n’a qu’à commencer par les villages près de la frontière et lentement remonter vers le centre du pays.
-C’est une bonne idée… Je pourrais aussi t’apprendre la magie durant les recherches.
-Parfais quand est-ce qu’on part ?
-Tu prépares tes affaires et on y va.

Je pris rapidement mon sac et descendit les escalier quatre à quatre vers l’extérieur ou je fus accueilli par tout le village. Ils me disaient au revoir, de revenir quand je voulais et de faire attention à moi. Je futs soulevée par le col par Lassa qui me mis sur ses épaules afin de traverser la mer humaine qui nous bloquait l’accès vers l’extérieur. Ignir nous serra la main et recula avant que Lassa ne forme son portail. J’eu un petit frisson en voyant la tempête blanche qui hurlait de l’autre côté mais il mis sa main sur mon épaule et on fonça à l’intérieur à la recherche de ma familles.

Fin du chapitre 6

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